Le textile répond depuis toujours à la fois au besoin primaire de se protéger des aléas climatiques, et à celui de reconnaissance et de statut social via des codes culturels ( ex: la "mode"). Cette industrie s'inscrit dans un système d'échanges internationaux depuis "toujours", et a été affectée par les grandes révolutions techniques et industrielles : foires de Champagne au Moyen-Âge, découverte du coton, révolution industrielle et machines à tisser, chimie et vêtements techniques… Le secteur du textile a subi de profondes mutations ces dernières années : mondialisation, développement des matières synthétiques, seconde main, déploiement de la fast fashion et dans une bien moindre mesure de dynamique de relocalisation française et européenne et d'un petit écosystème de "marques éthiques". L'un des faits majeurs est l'augmentation massive des volumes de consommation, passant d'une vingtaine de pièces par an dans les années 2000 à plus de quarante en 2020.
La fabrication des vêtements nécessite cependant des ressources : terres arables, eau, engrais, pesticides pour les matières biosourcées (ex: coton), du pétrole (fibres synthétiques), de l'énergie, de l'eau et des produits chimiques pour les étapes de transformation et de confection, ainsi que du transport ou encore des systèmes de traitement pour leur fin de vie. Toutes ces opérations génèrent des impacts environnementaux (changement climatique, dégradation de la biodiversité, micro plastiques etc.). La filière doit se transformer pour répondre aux enjeux du XXIème siècle.
L'affichage environnemental permet de refléter le "coût environnemental" associé à chaque vêtement sur l'ensemble de son cycle de vie. Le dispositif encourage ainsi les fabricants à mettre en œuvre des bonnes pratiques (écoconception), et les consommateurs à privilégier des produits à moindre impact et éviter la surconsommation.
Pour aller plus loin :
https://multimedia.ademe.fr/infographies/infographie-mode-qqf/
https://www.youtube.com/watch?v=WA_3wLzMm9o