Au cours des dernières années, l’industrie textile a connu de profondes évolutions. La mondialisation a transformé les chaînes de production, les fibres synthétiques se sont largement imposées, le marché de la seconde main s’est développé, et la fast fashion s’est étendue à grande échelle. Parallèlement, un écosystème de marques éthiques a émergé, tandis que des initiatives de relocalisation en France et en Europe commencent à se structurer. Cette dynamique s’accompagne d’une forte hausse de la consommation : en vingt ans, le nombre moyen de vêtements achetés par personne est passé d’une vingtaine à plus de quarante par an.

La fabrication d’un vêtement mobilise de nombreuses ressources : terres agricoles, eau, engrais et pesticides pour les fibres naturelles ; pétrole pour les fibres synthétiques ; énergie, produits chimiques et eau pour les étapes de transformation et de confection ; transport et traitement en fin de vie. L’ensemble de ces opérations génère des impacts environnementaux significatifs : émissions de gaz à effet de serre, pollution des sols et des eaux, dégradation de la biodiversité, dispersion de microplastiques.

Pour répondre aux enjeux environnementaux actuels, la filière textile doit profondément se transformer. L’affichage environnemental permet de rendre visible l’impact écologique d’un vêtement tout au long de son cycle de vie. Il incite les fabricants à adopter des pratiques plus responsables, comme l’écoconception, et aide les consommateurs à faire des choix plus durables et à limiter la surconsommation.

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